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France Télécom perd un recours antitrust devant la Cour européenne

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Anonim

Le tribunal a rejeté jeudi un appel de France Télécom contre une décision antitrust de la Commission européenne de 2003 qui a déclaré l'entreprise coupable d'abus monopolistique sur le marché de l'accès à Internet. France Telecom a utilisé des tactiques de prix abusives le marché. Wanadoo, alors une division de France Télécom, a facturé les clients résidentiels pour ses tarifs prédateurs des services ADSL eXtense et Wanadoo parce qu'ils ne couvraient pas ses coûts à partir d'août 2001. Jusqu'en octobre 2002.

Ce transfert a réussi à contrer la concurrence du marché de l'accès à Internet haut débit au cours d'une phase clé de son développement. Avant la décision antitrust de 2003, la France affichait les prix les plus élevés pour l'accès Internet haut débit et accusait un retard dans la pénétration du haut débit par rapport à ses voisins européens.

La concurrence est revenue sur le marché après la décision de la Commission.

"La France jouit maintenant du deuxième plus bas prix d'accès Internet haut débit de tous les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) après le Japon", at-il déclaré.

Il s'est félicité de l'arrêt de la Cour de justice. "C'est une décision importante car elle confirme l'approche de la Commission pour garantir une concurrence loyale", a déclaré M. Todd.

France Télécom a fait appel à deux reprises contre l'arrêt de la Commission, d'abord devant le Tribunal de première instance puis devant la plus haute cour d'Europe.

Elle a fait valoir que Wanadoo n'était pas un acteur dominant au moment des abus antitrust. Sous E.U. la loi antitrust lorsqu'une entreprise fait délibérément une perte pour dissuader d'autres d'entrer sur le marché, elle n'est illégale que lorsqu'elle est réalisée par des entreprises dominantes.

France Télécom n'a pas été immédiatement contactée pour commenter la décision de la Cour jeudi.

Le mois dernier, France Télécom a fait l'objet d'un nouvel examen de la part des régulateurs antitrust européens lorsque Vivendi a déposé une plainte officielle sur la concurrence de l'ancien monopole public français.

Todd a déclaré que les autorités antitrust examinaient toujours la plainte. Vivendi affirme que France Télécom a abusé de sa position de leader sur le marché de gros de l'accès au réseau local au détriment de ses concurrents en les surfacturant pour l'utilisation de cette partie vitale.

Il n'y a pas de délai formel pour les enquêtes antitrust européennes.