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Le ministre des Affaires étrangères de Singapour décrit l'évasion de l'ASEAN sur le blog

Le jour d'après - François Asselineau

Le jour d'après - François Asselineau
Anonim

Le sommet des dirigeants du Sud-Est asiatique, prévu à Pattaya, La Thaïlande a été annulée samedi après que les partisans de l'ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, connus sous le nom de chemises rouges, aient franchi un cordon de police et se frayèrent un chemin jusqu'à l'hôtel Royal Cliff Beach Resort où se tiendraient les réunions. Les manifestations de la Chemise rouge se sont ensuite étendues à Bangkok, où elles continuent à heurter les soldats et la police thaïlandaise qui tentent de rétablir l'ordre.

Selon Yeo, les ministres présents au sommet de Pattaya ont vu Des manifestants, exigeant la démission du Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva, ont bloqué la route de la délégation chinoise qui se rendait à l'hôtel pour des réunions. Mais même alors, il n'y avait aucun signe que le sommet serait annulé, jusqu'au déjeuner où les manifestants ont franchi le cordon de sécurité.

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"Arrivé au restaurant tôt le matin, J'attendais d'autres ministres quand des centaines de soldats avec des boucliers en plastique se sont jetés de l'autre côté de la piscine et j'ai décidé de sortir pour prendre quelques photos ", écrit Yeo dans le blog du site Beyond.sg.

Une photo postée sur Beyond.sg montre Yeo en costume, souriant et l'air détendu, tandis que quelques dizaines de soldats thaïlandais marchent derrière lui. Les touristes peuvent être vus se prélasser au bord de la piscine de l'hôtel, également imperturbable par les événements qui se déroulent autour d'eux.

"On m'a assuré que les soldats ne faisaient que la pause déjeuner. Peu de temps après, les ministres ont été informés que le sommet avait été annulé et qu'on leur a dit de retourner dans leurs chambres d'hôtel et d'emporter leurs affaires pour une évacuation.

"Le gouvernement thaïlandais a dit au PM que lui et la délégation de Singapour devaient évacuer par mer, pour être transportés par des petits bateaux vers un navire de la marine qui nous conduirait à la base navale de Sattahip", a écrit Yeo, en référence au Premier ministre. Lee Hsien-Loong.

"Cela m'a paru assez inconvenant que les dirigeants et les ministres aient dû partir de cette façon, mais de toute façon nous avons emballé nos affaires et attendu les instructions puisque les Thaïs étaient responsables de notre sécurité", écrit Yeo. "Heureusement, nous avons été informés vers 15h30 que les manifestants s'étaient dispersés et que nous pouvions nous rendre à U-Tapao en toute dignité."

Une fois arrivée à l'aéroport international d'U-Tapao, la délégation singapourienne a embarqué à bord d'un transport aérien singapourien. "Nous sommes montés à bord de l'avion de transport de la RSAF Fokker, mais tout cela semblait être un mauvais rêve, mais pour les Thaïlandais, le cauchemar continue", écrit Yeo.