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: Singapour considère la loi anti-piratage à trois frappes

General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) and North American Free Trade Agreement (NAFTA)

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Anonim

Les autorités singapouriennes étudient une loi qui interdirait l'accès à Internet aux utilisateurs qui reçoivent trois avertissements pour arrêter de télécharger du contenu piraté, rapporte le journal Straits Times

Apparemment, une version de la loi des "trois frappes" a déjà été proposée Dans plusieurs pays et mis en œuvre en Corée du Sud, la loi étudiée à Singapour permettrait aux autorités de couper l'accès à Internet pour toute personne qui reçoit trois avertissements pour arrêter de télécharger du contenu piraté, rapporte le rapport.

pour l'Office de la propriété intellectuelle de Singapour (IPOS), un organisme de réglementation gouvernemental qui conseille les décideurs sur le droit d'auteur, n'a pas répondu à une demande de commentaire.

Le rapport Straits Times n'offrait pas Etails de la façon dont une telle loi pourrait fonctionner à Singapour ou la procédure proposée pour couper l'accès à Internet d'un utilisateur. Cependant, le rapport indique que des inquiétudes ont été exprimées sur le fait que couper l'accès à Internet d'un fournisseur ne l'empêcherait pas de se connecter par d'autres moyens, comme la connexion Internet d'un membre de la famille.

En République de Corée, le mois dernier, les partisans de telles lois se sont opposés aux tribunaux et aux gouvernements français, néo-zélandais et britannique. Cette opposition a forcé certains pays à adopter de meilleures protections juridiques et à garantir une procédure régulière aux utilisateurs accusés de piraterie.

En juin, le secrétaire britannique à la Culture, Andy Burnham, a déclaré que couper l'accès à Internet des utilisateurs qui téléchargent des contenus piratés n'était pas "l'option préférée" du gouvernement pour lutter contre le piratage. Le projet de loi sur les «trois grèves» était inconstitutionnel, en partie parce qu'il aurait mis fin à la présomption d'innocence pour les accusés en vertu du droit français et les obligeait à intenter une action en justice leur connexion Internet rétablie. Une proposition révisée, présentée le mois dernier, obligerait les détenteurs de droits d'auteur à porter plainte devant un tribunal français, qui aurait le pouvoir d'imposer des amendes aux utilisateurs, de les condamner à la prison ou de leur interdire l'accès à Internet. Nouvelle-Zélande, une loi sur les "trois frappes" a été reportée indéfiniment en mars après que des inquiétudes ont été exprimées concernant sa mise en œuvre.

Une proposition révisée à l'étude par le ministère du Développement économique de la Nouvelle-Zélande exigerait que les titulaires de droits d'auteur, qui aurait le pouvoir d'imposer des amendes ou de demander à un fournisseur d'accès Internet de supprimer le compte de l'utilisateur.