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Le groupe d'étudiants français demande 50 M $ de dommages et intérêts à Twitter

Grand Débat des Idées avec des intellectuels (Partie 1)

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Anonim

Un groupe d'étudiants juif français a intenté une action en justice pour obtenir 50 millions de dollars de dommages et intérêts de la part de Twitter et de son PDG Dick Costolo pour avoir identifié les responsables d'une série de messages antisémites Octobre. Le syndicat a déposé plainte le 29 novembre, demandant au tribunal de grande instance de Paris d'ordonner à Twitter de fournir des informations permettant d'identifier les responsables des messages violant les lois françaises sur les discours de haine et portant le hashtag. #unbonjuif. Il a également demandé que Twitter fournisse aux utilisateurs français du service un moyen simple de signaler les messages qui seraient illégaux en vertu de ces lois. <249> Le 24 janvier, le tribunal a ordonné à Twitter d'identifier les personnes impliquées dans la création des messages, que Twitter avait bloqués en réponse à une décision antérieure du tribunal, et a donné à l'entreprise 15 jours après réception

À l'époque, l'avocat du syndicat avait déclaré aux médias français que l'entreprise déposerait une plainte pénale si la société ne divulguait pas les informations d'identification dans le délai fixé par le tribunal.

Mercredi, le syndicat a déclaré à l'AFP qu'il avait déposé une plainte pénale contre Twitter et Costolo pour n'avoir pas fourni ces informations. Il s'est engagé à transmettre au Mémorial de la Shoah les 50 millions de dollars de dommages et intérêts qu'il recherche. En protégeant l'anonymat des auteurs du discours de haine, Twitter est devenu leur complice, a déclaré à l'AFP Jonathan Hayoun, le président du syndicat.

Cependant, Twitter a déclaré jeudi n'avoir "reçu la commande que ces derniers jours" et planifié "Comme le montre le nouveau dépôt d'hier, ils sont malheureusement plus intéressés par la démagogie que par la bonne voie juridique internationale pour ces données", a déclaré un représentant de Twitter par e-mail. "Nous déposons notre appel demain, et nous l'aurions déposé plus tôt si pas le retard intentionnel de l'UEJF dans le traitement de la décision du tribunal."

La société n'a pas précisé quel rôle l'UEJF aurait pu jouer dans le retard de la décision de janvier

L'UEJF n'a pas répondu à une demande de commentaire. Sur son site Internet, elle n'a pas directement accusé réception du nouveau dossier, mais elle a republié un article de l'AFP citant son président à ce sujet.