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Le Parlement français approuve la loi anti-piratage à trois impacts

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Anonim

L'Assemblée nationale française a voté mardi, par 258 voix contre 131, la loi dite des «trois grèves», qui criminalise le partage de fichiers. Ceux qui sont pris en flagrant délit de droits d'auteur en ligne pourraient être confrontés à la suspension de leur accès à Internet, une amende ou même une peine de prison.

Le Sénat a approuvé le même texte lundi. Avec les deux chambres du Parlement en accord, le texte ne requiert désormais que la signature du président Nicolas Sarkozy, bien que la possibilité d'un nouvel appel devant le Conseil constitutionnel ne peut pas encore être exclue.

"trois coups" surnom des trois accusations de violation du droit d'auteur qui doit être nivelé chez les internautes avant que leur accès à Internet est suspendu. Il créerait un nouvel organe, la Haute Autorité pour la distribution des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi - un autre surnom de la loi), chargé de recevoir les accusations et d'envoyer des avertissements, d'abord par e-mail et

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Selon le projet de loi approuvé cette semaine, il appartiendra à un tribunal d'imposer des sanctions définitives - mais l'Hadopi peut appeler pour que la décision soit prise par un juge unique, sans contre-interrogatoire des témoins.

Ce changement, selon les opposants au cours du débat parlementaire, signifie que le projet de loi apporte peu d'amélioration à un projet antérieur qui confère à l'autorité administrative le pouvoir de déconnecter les internautes dans un processus largement automatisé. Le projet précédent a été approuvé par le Parlement français en avril, mais le Conseil constitutionnel a déclaré la mesure inconstitutionnelle avant de pouvoir être promulguée. Le gouvernement a immédiatement promis de revenir au parlement avec le nouveau projet de loi, Hadopi 2, qui satisferait le Conseil constitutionnel.

Le Sénat et l'Assemblée nationale ont d'abord lutté pour parvenir à un accord sur la nouvelle version, forçant le gouvernement la semaine dernière à nommer un comité de députés et de sénateurs pour présenter le texte de compromis soumis aux deux chambres pour le vote final cette semaine.

Alors que le nouveau projet de loi exigerait que la suspension de l'accès à Internet soit ordonnée par un juge plutôt que décidée par un juge.

Les abonnés Internet seraient tenus responsables si quelqu'un utilisait sa connexion Internet pour télécharger illégalement des œuvres protégées - même si cela était dû au fait que son ordinateur avait été attaqué par des logiciels malveillants et était tombé sous le contrôle de quelqu'un d'autre, ou leur accès Internet sans fil était insuffisamment sécurisé.